« L'Eternel s'est attaché à vous... (s'est lié à vous) l'Eternel vous aime... » (Dt 7, 7-8) et (cf Mt 22, 1-14)

A. Texte biblique de la parabole des noces. (Mt 22, 1-14)

« 01 Jésus se mit de nouveau à leur parler et leur dit en paraboles :

« 02 Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. 03 Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. 04 Il envoya encore d'autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j'ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”

05 Mais ils n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce ; 06 les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.

07 Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. 08 Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n'en étaient pas dignes. 09 Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.” 10 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.

11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. 12 Il lui dit :

“Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce?”

L'autre garda le silence.

13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” 14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. » (Mt 22, 1-14) 

B. Homélie ou commentaire biblique des « Tiroirs homilétiques »

« L'Eternel s'est attaché à vous... (s'est lié à vous) l'Eternel vous aime... » (Dt 7, 7-8)

La fiancée dit à son époux : « Donne-moi les baisers de Ta bouche : meilleures que le vin sont Tes amours !Délice, l'odeur de Tes parfums ; Ton nom, un parfum qui s'épanche... Entraîne-moi : à Ta suite, courons ! » (cf Ct, 1, 2-4)

 I. La parabole des noces. (Mt 22, 1-14)

1. Dans la culture de Jésus, le Seigneur, le Maître de l'univers, qui est aussi notre Créateur, Celui par qui tout existe, par qui tout subsiste, c'est Dieu. Or Dieu possède un titre que nous n'avons pas encore mentionné et dont il est question dans la parabole entendue. Quel est ce titre ?

2. Un des noms de Dieu qui a été mentionné dans la parabole, c'est celui de Roi. « Dieu est Roi. » Ecoutons le psaume 89 : « L'Eternel est notre bouclier, le Saint d'Israël est notre Roi. » (Ps 89, 18)

3. Dans quelle intention Jésus nous raconte-t-il cette parabole ?

« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. » (Mt 22, 2)

Le Fils du Roi va se marier. Le Fils de Dieu va se marier. Voyons en quels termes ce mariage est chanté dans le שיר השירים shir hashirim, le Cantique des Cantiques, le Chant des Chants. Ce livre biblique exalte la beauté de l'amour humain, la beauté de cette attirance réciproque que Dieu a voulue entre l'homme et la femme. Le Cantique des Cantiques anoblit l'union mystérieuse de l'homme et de la femme, chaque homme et chaque femme étant l'acteur de cette rencontre qui rend possible le développement d'une nouvelle entité, une créature humaine unique, une nouvelle âme qui n'a point de pareil. Dieu élève la dignité du mariage, source de vie. Il a donc voulu que cette union, comme « un sceau sur notre coeur » (cf Ct des Ct 6, 8a) produise les générations de l'espèce humaine. « Les flammes de l'amour sont des flammes ardentes, une flamme venant de l'Eternel » (Ct 6, 8c)

II. Le Cantique des Cantiques

4. Le Cantique des Cantiques, c'est encore l'union mystique de son peuple avec Dieu. Avant que les chrétiens ne découvrent avec les écrits de Saint Paul, le parallèle entre l'amour humain et l'amour d'union entre le Christ et son Eglise, l'ancienne alliance célébrait déjà le mariage entre Dieu et le peuple d'Israël. « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. » (Eph 5, 25-28)

5. La provenance du livre biblique du Cantique des Cantiques n'est pas facile à élucider, l'auteur est peut-être une femme, peut-être s'origine-t-il environ un siècle avant que n'apparaisse la LXX et représente-t-il une compilation de différents chants d'amour, de poèmes. Quoi qu'il en soit, déjà à l'époque de Jésus, et bien que le Cantique des Cantiques soit un livre qui circule, il n'est pas encore considéré comme un livre inspiré ou canonique, cependant, Jésus connaissait bien l'amour de Dieu pour Israël, peuple choisi entre tous les peuples.

III. L'alliance entre Dieu et son peuple Israël

6. Jésus a aussi connu le signe de cette alliance entre Dieu et son peuple Israël dans la circoncision le huitième jour de sa naissance. « Au huitième jour, on circoncira l'excroissance de l'enfant. » (Lév 12, 2-3) La merveilleuse sagesse de Dieu, sa science même a voulu que ce soit justement après huit jours, que la coagulation soit favorable à cette intervention. Le système de coagulation dépend d'un processus complexe en rapport avec le nombre de protéines créées par le foie. Or, c'est précisément après huit jours que l'enfant ne risque pas un saignement incontrôlable.

7. Le Cantique des Cantiques chante que Dieu est amoureux de nous. Nous sommes Sa fiancée. Nous sommes la fleur que le Seigneur désire. Cette fleur se nomme la calla. C'est une plante d'une grande noblesse. Elle possède des grandes feuilles vertes élancées et pointues, leurs fleurs en trompette sont en forme de calices roses. Ses belles tiges s'apparentent à un cylindre. C'est une fleur dont l'envergure atteint les 10 à 15 centimètres et la hauteur 60. Si l'on se penche sur cette beauté de la création, nous verrons que la fleur enveloppe un long coeur situé vers le milieu. Dieu est amoureux de cette fleur. Dieu est amoureux de nous. Pourquoi avoir pris tant de soin pour décrire cette fleur ? Vous l'aurez peut-être deviné. La calla peut désigner une fleur, certes, mais en hébreu, la כַּלָּ֑ה calla c'est la fiancée. « Tes lèvres distillent le miel, ma כַּלָּ֑ה calla, ma fiancée ; du miel et du lait, sous ta langue, Et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban. » (Ct des Ct 4, 11) Ecoutons cette fleur, la כַּלָּ֑ה calla, la fiancée, car elle-même parle de son désir pour le Roi. « Qu'il me donne les baisers de sa bouche : meilleures que le vin sont tes amours ! Délice, l'odeur de tes parfums ; ton nom, un parfum qui s'épanche... Entraîne-moi : à ta suite, courons ! » (Ct des Ct 1, 2-4)

IV. Notre histoire avec Dieu est une histoire d'amour.

8. Notre histoire avec Dieu est une histoire d'amour. La כַּלָּ֑ה calla, c'est la fiancée, qui est le peuple d'Israël amoureux de Son Maître, de Son Roi, l'Eternel. Pour les chrétiens, nous sommes nous aussi la fiancée, l'Epouse du Christ.

9. Ecoutons Dieu parler de Son peuple, de Sa fiancée : « Car tu es un peuple saint pour l'Eternel, ton Dieu; l'Eternel, ton Dieu, t'a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Ce n'est pas parce que vous dépassez tous les peuples en nombre que l'Éternel s'est attaché à vous et vous a choisis. En effet, vous êtes le plus petit de tous les peuples. Mais c'est parce que l'Éternel vous aime, parce qu'il a voulu tenir le serment qu'il avait fait à vos ancêtres, qu'il vous a fait sortir par sa main puissante et vous a délivrés de la maison d'esclavage, de la main du pharaon, roi d'Égypte. Sache donc que c'est l'Éternel, ton Dieu, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa bonté jusqu'à la millième génération envers ceux qui l'aiment et qui respectent ses commandements. » (Dt 7, 6-9) Oui cela est vrai l'Eternel nous aime. Notre Epoux nous aime.

V. « L' homme qui ne portait pas le vêtement de noce »

10. Pourquoi donc « l' homme qui ne portait pas le vêtement de noce », (cf Mt 22, 11) n'est-il pas accepté dans la fête de la noce ?

Parce que cet homme n'a pas revêtu l'habit de noce, soit l'identité d'Israël, celui qui s'en revêt respecte les commandements du Seigneur. Cet intrus veut faire partie du peuple élu sans respecter les paroles du Dieu vivant. Il est un idolâtre, un adultère. Non cela est impossible, c'est pourquoi, « le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit :

“Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir de vêtement de noce ?”

L'autre garda le silence.

Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. » (Mt 22, 11-14)

11. Beaucoup sont appelés à la sainteté et au respect des commandements, mais peu sont élus car peu d'hommes sont saints pour Dieu et respectent les commandements du Seigneur. Celui qui n'a ni commencement ni fin car Il est de toute éternité s'est présenté à Moïse ainsi : « Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous. » (Ex 3, 14) Il est intéressant de voir que cette sainteté envers Dieu est vue par Dieu comme une preuve d'amour de notre part à son égard, nous avons à être saints pour notre Roi : « Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l'Eternel; je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi. » (Lév 20, 26)

VI. Les sources de Jésus sont en Isaïe 61, 10

12. En outre, il y a lieu de se poser une question. Lorsque Jésus parle de vêtement de noce, quels sont ses références ? Quelles sont ses sources ? Quels sont les versets particuliers que Jésus connaît et qui citent le vêtement de noce ? Quels sont les récits que Jésus lui-même a en mémoire au moment où il raconte la parabole du festin de noces ?

Nous vous proposons un texte qui semble avoir été bien inscrit dans la mémoire de Jésus, et cela d'autant plus que nous savons que Jésus connaissait bien le rouleau, ou le livre d'Isaïe (Lc 4, 17). « Je me réjouirai avec joie en l'Éternel, mon âme s'égayera en mon Dieu ; car il m'a revêtu des vêtements du salut, il m'a couvert du manteau de la justice, comme un fiancé se pare de son turban et comme une fiancée s'orne de ses joyaux. » (Is 61, 10)

13. Ce texte nous semble particulièrement adéquat pour parler de la parabole du festin de noce puisque il est question des vêtements du salut et du manteau de la justice. Voici une traduction littérale dans l'ordre des mots hébreux : « Se réjouir - je me réjouirai en l'Éternel, elle tressaillira de joie, mon âme en mon Dieu ; car il m'a habillé (il m'a revêtu) des-vêtements-du-salut, d'un manteau de justice, il m'a couvert, comme un fiancé (qui) remplit ses fonctions de prêtre, d'un turban, comme la fiancée s'orne (s'embellit) de ses parures. » (Is 61, 10)

14. Ce texte explique que l'origine de notre joie, de notre salut, de nos actes de générosité et de bonté est en Dieu. C'est Dieu qui nous inspire ces attitudes, ces actes, c'est encore lui qui nous donne cette dignité qui s'apparente au sacerdoce, qui nous revêt de ses attributs, qui nous orne d'un turban et de parures pour que la rencontre entre l'époux et l'épouse soit une fête.

VII. Le Fils du Roi est le Christ Jésus

15. Le Roi de la parabole est Dieu. Le Fils du Roi est le Christ Jésus, dont le Roi et Père veut célébrer les noces avec son épouse qui est toute belle, cette épouse est son l'Eglise, l'ensemble de tous ceux qui ont compris la nécessité que Jésus les purifie. Lorsque nous reconnaissons que nous avons péché et que nous implorons Jésus de nous pardonner toutes nos fautes, toutes nos errances, alors Jésus nous lave dans Son sang. Par ses souffrances, nous sommes alors sauvés et guéris, Jésus nous revêt du vêtement de sa gloire, du vêtement du salut et nous participons au festin de la noce car nous sommes son Epouse, nous l'ensemble des croyants, l'Eglise.

VIII. Tous invités, les mauvais comme les bons.

16. Dieu a en haute estime la dignité de tout homme. Or dans ce récit, dans cette parabole, tous sont invités par le roi, personne n'est exclu, même les sans domicile fixe, les sans abri sont invités. « Les serviteurs (du roi) allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. » (Mt 22, 10)

17. Nous sommes frappés car le Roi invite les mauvais comme les bons. Ce qui est aussi surprenant, c'est que tous sont acceptés et personne n'est rejeté du banquet si ce n'est un seul, un homme que le Roi refuse.

18. En résumé, dans ce récit, tous sont conviés, les bons comme les mauvais. Les bons sont bons parce que Dieu les a rendus bons et qu'ils ont accepté l'autorité du Seigneur dans leur vie. Les mauvais qui sont aussi acceptés, ce sont ceux qui ont reconnu avoir besoin du pardon de Jésus et qui commencent un nouveau chemin avec Lui, un chemin où reconnaissant Jésus comme leur Sauveur et leur Maître, ils essaieront de tout leur coeur d'accomplir des actes de bonté et de justice, ils refuseront le péché et le mal qui vient les tenter. Ces hommes-là n'ont pas encore beaucoup d'actes qui vont dans le sens de ce que Jésus veut. Néanmoins, ils peuvent porter l'habit de noces que Jésus leur a donné. Leur vêtement est pur. Il est pur parce que le sang de Jésus versé pour eux a rendu ce vêtement sans tache, resplendissant.

IX. Qui est celui n'a pas de vêtement de noce ?

19. Un seul est rejeté par le roi. Celui qui n'a pas de vêtement de noce, celui qui ne veut pas reconnaître ses péchés, qui persiste à appeler le mal bien, qui transgresse les commandements de Dieu, qui ne se reconnaît pas comme faillible et pécheur et ne veut rien savoir du pardon que le Père lui offre en Jésus. Celui-ci ne peut participer au festin des noces de son Fils Jésus avec l'Eglise. Cet homme-là refuse de faire partie de l'Eglise, épouse de Christ. Tous les autres ont fait le pas, ils ont accepté de vivre une vie nouvelle en Christ, ils ont revêtu le vêtement de noces, le vêtement du salut. (Is 61, 10)

X. Le Seigneur m'a couvert de son manteau de justice, de son vêtement de noce.

20. Jésus nous aime, Jésus aime les pécheurs. Il veut que chacun se convertisse et qu'il vive. « Je suis vivant! dit le Seigneur, l'Eternel, ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il vive. » (Ex 33, 11) Jésus ne vient jamais forcer notre liberté.

21. Le Seigneur « m'a couvert de son manteau de justice, de son vêtement de noce, comme un fiancé (qui) remplit ses fonctions de prêtre, il m'a revêtu d'un turban. » (cf Is 61, 10) Voulons-nous devenir la כַּלָּ֑ה calla, la fiancée de notre Epoux divin ? « L'Eternel s'est attaché à nous... (s'est lié à mous) Dieu nous aime... » (cf Dt 7, 7-8) Nous voilà choyée et désirée par le Maître et Créateur de l'Univers, nous voilà aimée par Jésus, tellement aimée que Jésus souffre les douleurs de la Croix, pour que plus rien ne nous soit reproché. Jésus a payé le prix de ce vêtement de noces par tant de souffrances. Allons-nous nous détourner d'un si grand d'amour ? Nous ne pouvons rester indifférents. Même si nous voulions ignorer cet amour inconditionnel, souvenons-nous que personne ne nous aura jamais aimé autant que Lui. Le jour où nous viendrons quémander Son amour. Il nous accueillera encore et toujours les bras ouverts.

Laissons-nous aimer par le Christ. Laissons-Le nous enivrer de Son amour. Prenons du temps pour Le contempler, pour L'adorer. Il attend que nous osions nous approcher de Lui. Nous lui sussurerons : « Donne-moi les baisers de Ta bouche : meilleures que le vin sont Tes amours ! Délice, l'odeur de Tes parfums ; Ton nom, un parfum qui s'épanche... Entraîne-moi : à Ta suite, courons ! » (cf Ct des Ct 1, 2-4)

C. Prières inspirées par le texte biblique et l’homélie

Seigneur, Jésus, Tu veux faire alliance avec nous. Tu as donné Ta vie pour nous libérer de nos péchés. Jésus nous reconnaissons que nous sommes pécheurs. Nous recevons ton pardon qui nous libère. Alléluia ! Nous voulons marcher à Ta suite. Viens à notre aide Seigneur.

Seigneur, Tu veux faire alliance avec nous. Tu nous appelles à devenir saints pour Toi. « Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l'Eternel » (Lév 20, 26)

Seigneur, Tu nous invites à T'aimer davantage. Tu veux que nous devenions saints pour Toi, par amour pour Toi. Viens à notre aide, Seigneur, nous voulons T'aimer davantage.

Merci Seigneur, car Tu me revêts des vêtements du salut.

Seigneur « donne les baisers de Ta bouche : meilleures que le vin sont Tes amours ! Délice, l'odeur de Tes parfums ; Ton nom, un parfum qui s'épanche... Entraîne-moi : à Ta suite, courons ! » (cf Ct des Ct 1, 2-4)